mardi 1 février 2011

"Mémoires d'un quartier- Antoine" Tome 2 de Louise Tremblay d'Essiambre

Editions : Guy St-Jean, 2008
336 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?
Pour commencer "février au Québec", je vais tricher (oh, ça va .. que celui ou celle qui n'a jamais triché se lève), et te parler d'un livre québécois que j'ai lu en novembre (mais je n'avais pas encore eu le temps de rédiger mon billet). Mon souvenir risque d'être déjà un peu étiolé mais je vais faire mon nécessaire pour t'en parler quand même.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Deuxième tome de la saga, Antoine poursuit l'histoire de la famille Lacaille.
Antoine dessine. C'est sa passion. Mais c'est aussi une source d'angoisse depuis le début des cours du samedi. Son professeur a une technique bien particulière pour apprendre le dessin aux petits garçons. Et Antoine n'est plus certain d'aimer apprendre à dessiner de cette façon...
Bernadette a retrouvé sa routine quotidienne. Après le départ d'Adrien et la naissance de Charles, une belle complicité s'est installée entre elle et sa belle-mère. Ce qui pallie à l'humeur exécrable de Marcel, son mari.
Évangéline, de son côté, jubile: son fils Adrien viendra passer l'été chez elle. En attendant, son attention est tournée vers les nouveaux voisins, une musicienne, Anne Deblois, et son époux...
Laura est songeuse. Cécile Veilleux, une docteur de Québec, lui a fait une proposition excitante. Si ses parents acceptent, cette aventure lui ouvrira les portes d'un monde qu'elle ne connaît pas du tout. Mais si certaines portes s'ouvrent, d'autres se referment... 


Ce que j'en ai pensé:
Ce second tome nous plonge à nouveau dans les histoires de la famille Lacaille. Le premier tome s'appelait Laura et finalement, elle ne prenait pas vraiment de place dans la narration alors quand le second tome qui s'appelle Antoine a commencé à parler longuement de ce petit garçon, je me suis réjouies en m'imaginant qu'il aurait une grande place dans ce deuxième volet. Je l'aime bien Antoine et je voulais qu'on m'en parle le plus possible. Finalement, après s'être concentré sur lui, on le délaisse un peu par la suite pour reparler ponctuellement de lui, mais c'est normal car on veut savoir ce qui se passe aussi avec les autres membres de la famille.
J'ai aimé voir prendre de la place des personnages secondaires comme Anne Deblois (dont il me tarde de découvrir l'histoire dans la précédente saga de Louise Tremblay d'Essiambre "Les soeurs Deblois") et Cécile Veilleux chez qui Laura va faire un séjour. J'ai aimé d'ailleurs le fait que l'action ne se passe pas qu'à Montréal et que l'on sente un peu l'air de Québec grâce au voyage de Laura.
J'ai aimé retrouver l'acariâtre Évangeline sous ses meilleurs jours. La sentir si joyeuse avec le retour annoncé d'Adrien, la présence de son dernier petite fils Charles mais aussi la voir plus gentille et complice avec Bernadette. Il est bon de voir qu'un personnage puisse changer d'attitude et qu'ils ne sont pas coulés dans le béton.
Encore une fois, j'ai aimé voir évoluer le québec des années cinquante et lire le joual. J'ai eu presque l'impression d'y être. Tu sais, j'aime quand un livre arrive à me transpoter comme ça.

Verdict:
C'est le genre de livres qui se lit vite et bien. J'attends la suite que mon amie ne devrait pas tarder à me prêter.

Note : 8/10

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